Armée des alpes Juin 1940

MAS 36

L’arme est maniable, bien pensée et appréciée par la troupe, ainsi qu’elle supprime une pièce d’équipement, le porte-baïonnette et son fourreau.

Un nouveau fusil est adopté en 1936, le MAS (Manufacture de Saint-Etienne) 36.

Court et léger (3.7 kilos pour un mètre, contre 1.3 m et 4.2kg pour le Lebel), il est destiné, à terme, à remplacer tous les fusils et mousquetons de l’armée française. C’est une unification utile et bienvenue. D’autant plus qu’il dispose du magasin Mauser à 5 coups déjà décrit et, nouveauté, sa baïonnette, peu encombrante, se range dans un tube sous le canon.  D’une portée pratique de 300-400 mètres, il a une cadence de tir d’environ 10-12 coups par minute.

Hélas seulement 430.000 exemplaires sont disponibles en juin 1940, la production ayant été trop lente. L’arme équipe généralement l’infanterie et la cavalerie d’active, soient les soldats de métier durant les hostilités.

Elle poursuit surtout sa carrière après 1945 (dans une fabrication plus économique) et fait les guerres d’Indochine et d’Algérie.

Une ultime version, le 36/51 est plus adaptée au tir des grenades et les parachutistes connurent un modèle propre, à crosse en métal, le CR 39.

En guise de fin sur les fusils, on notera l’existence du prototype de MAS 38/40, fusil semi-automatique qui donna le fameux 49/56 d’après-guerre.

Caractéristiques

Calibre : 7,5 mm.
Longueur : 1,01 m.
Longueur du canon : 574 mm.
Poids : 3,67 kg.
Vitesse initiale : 823 m/s.
Capacité du chargeur : 5 cartouches.
MAS 36
¨ Système de fonctionnement du Mauser
¨ Levier d’armement se rabattant en position avant
¨ Fusil à répétition

MAS 36 CR 39
¨ Canon court (parachutiste)
¨ Crosse rabattable (en aluminium) vers l’avant le long du fût